Pour la psychologue Michèle Gaillard-Bosson, aider la personne en souffrance est une priorité de vie : elle en a fait un métier.
Elle a fait en sorte que l’aide qu’elle propose rejoigne ses propres valeurs. Outre le respect du Code de déontologie des psychologues, cette aide suppose une vraie formation, une éthique appliquée à sa pratique, ainsi que des présupposés de base.
Sa formation théorique de base issue de l’Université Lyon 2 est une garantie de reconnaissance et de haute qualité, de même ses formations complémentaires de niveau universitaire (Conservatoire National des Arts et Métiers de Paris, et Université Paris 7). Sa pratique ne se fonde pas sur un charisme personnel –écueil pouvant conduire à une dérive- mais sur de solides connaissances.
La formation théorique ne suffit pas : pour un praticien qui veut offrir un soin de qualité qui ne mette pas le patient en danger, il est en outre nécessaire et indispensable d’avoir lui-même travaillé sur soi. Comment peut-on accompagner quelqu’un si l’on n’a pas fait soi-même le chemin ? Pour Michèle Gaillard-Bosson, c’est une exigence éthique incontournable : elle a pratiqué sur elle-même un travail d’orientation psychanalytique.
La connaissance approfondie de soi-même est la garantie que le praticien peut aider le patient sans faire intervenir des ressentis ou des réactions qui lui appartiennent en propre : il lui permet de demeurer stable, bienveillant, et d’offrir au patient un cadre sécurisant dans lequel il peut évoluer. Il lui permet aussi de prendre de la distance, afin d’accompagner le patient vers des prises de conscience.
L’aide qui est proposée se fonde également sur des présupposés, en lien avec certaines valeurs. Les valeurs de Michèle Gaillard-Bosson rejoignent une vision humaniste et positive de la personne, de la souffrance et du travail psychologique. Elle considère la personne humaine comme importante : elle a pour chacune de la considération.
La personne est vue comme pouvant sortir de sa souffrance et évoluer humainement. C’est pourquoi il est important qu’elle se sente entendue et comprise : cela ne peut se faire sans une approche humaniste, mettant au centre une écoute attentive et empathique, approfondie par une formation à l'"approche centrée sur la personne" (Carl Rogers).
La souffrance guérie peut être la source et l’origine d’une force nouvelle. Combien de personnes guéries ont pu tirer parti de leur expérience intérieure pour mettre leur guérison au service d’autres personnes souffrantes, avec une réelle empathie qui constitue leur richesse !
Cependant, voir sa souffrance en face et la reconnaître comme telle n’est pas facile. Contrairement aux représentations quelquefois véhiculées, ce travail d’introspection n’est pas de l’égocentrisme, bien au contraire. En effet, il s’agit de se regarder en face, dans un désir de vérité sur soi-même, pour sortir de sa prison intérieure et pouvoir aller vers l’autre. Cela demande du courage, de l’humilité et de l’honnêteté. C’est une démarche digne d’éloges.
C’est avec cette vision et ces valeurs que Michèle Gaillard-Bosson accompagne la personne en souffrance.